La science fait (presque!) des miracles. Nous voulions des poulets de chair à croissance rapide et aux rendements élevés? Pas de problème! Les scientifiques nous ont arrangé ça en travaillant sur la sélection générique des volatiles.
Évidemment, rien n’est parfait en cette basse-cour. On s’est aperçu que ces nouvelles lignées de poulets charnus avaient un point faible. Elles résistent moins bien aux stress thermiques, ce qui a entraîné de fortes pertes dans les élevages avicoles.

Pour remédier à ce nouveau problème, des chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) ont participé au développement d’une technique dite d’acclimatation embryonnaire à la chaleur.
En travaillant sur certains gènes, ils ont pu obtenir des poussins dont la température corporelle est moins élevée de 0.4 °C. C'est négligeable, pensez-vous? Et si on vous disait que la mortalité chez des poulets mâles soumis à une température de 35 °C pendant cinq heures avait diminué de 50 %? Tout ça, sans impact sur l’éclosabilité et les performances de croissance des animaux. Cool!
Lire l'article publié par l'Inra.
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