samedi 11 avril 2015

LA LUTTE AU DÉGOÛT


Si on vous demandait de manger du porc, du poulet ou du poisson nourri avec des larves d’insectes, feriez-vous miam ou yark?

 

L’an dernier, un sondage mené par le groupe PROteINSECT sur le niveau d'acceptation des consommateurs européens sur l'alimentation animale s’est avéré plus encourageant que prévu. Plus de 70 % des répondants ont affirmé qu’ils n’y verraient pas d’inconvénient.

La question est loin d’être anodine. Pour nourrir le bétail, plus de 40 millions de tonnes de protéines céréalières comme le soya sont importées chaque année en Europe et cette demande pourrait augmenter de 20 % au cours de la prochaine décennie. Confrontée à ce déficit protéinique, l’Union européenne cherche à remplacer ces importations par une ressource élevée localement.

Verra-t-on bientôt des usines à larves d’insectes bourdonner dans le décor? Pas avant que des recherches soient menées sur la qualité et la sécurité alimentaire de ces protéines. En ce qui concerne le bien-être de ces milliards de bestioles d’élevage, il faudra aussi montrer patte blanche.

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