vendredi 10 avril 2015

LE LABOLAIT

Fin mars, des experts mondiaux de l’alimentation se sont réunis à Chypre afin d’échanger sur le développement de l’industrie du lait des petits ruminants. Le directeur général de la Fédération laitière internationale (IDF) y a répété son soutien indéfectible à la croissance que connaît ce secteur dans le monde. 

Chèvres et brebis en viendront-elles concurrencer nos vaches laitières? Le précieux nectar des petits ruminants étant considéré comme le « lait des pauvres » par la FAO, nos producteurs auraient peu à craindre de leurs petits cousins.

Mais attention! La menace n’a peut-être pas quatre pattes. M. Tony Seba, conférencier et entrepreneur basé aux États-Unis, prévoit des perturbations majeures dans la plupart des grandes industries, mais celle du lait pourrait être la première affectée par l'arrivée du...  lait de laboratoire! La seule question qui demeure est le temps qu'il faudra pour que les produits artificiels deviennent économiquement viables.


Si un hamburger conçu en laboratoire à partir de cellules souches coûtait récemment quelque 200 000$, M. Seba prédit une baisse substantielle du prix dans les années à venir. Déjà, le think tank Mr Mondialisation rapporte que le coût de ce «Frankenburger» serait aujourd'hui tombé à environ 13 dollars.

M. Seba affirme que le même phénomène se produira pour le lait produit en laboratoire. Ce lait artificiel aurait l’avantage d'être exempt de bactéries, n’accaparerait que très peu de terres. En prime, il serait bien moins cher à produire.

Lire l'article dans le webzine néozélandais NZ Farmer.

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