La Salmonella et l’Escherichia coli sont responsables d’une bonne
partie des intoxications alimentaires chez l’homme, tels que la salmonellose et
la maladie du hamburger.
En raison de l’utilisation d’antimicrobiens sur le
bétail, des résidus d’antibiotiques se retrouvent jusque dans le fumier des
animaux. Ils contribuent à la résistance bactérienne d’espèces pathogènes. Des
recherches menées au Canada ont permis de démontrer qu’une bonne gestion du
fumier permet d’éliminer une grande quantité de ces bactéries dangereuses.
Au Centre de recherche
de Lethbridge (Alberta), des scientifiques spécialisés en microbiologie et en
nutrition des ruminants ont testé des façons de terrasser ces agents pathogènes
nocifs pour la santé humaine.
Fumier en pyramide |
Puisque la plupart des
bactéries ne peuvent survivre à des températures de plus de 55 °C, un bon
nombre d’agriculteurs empilent le fumier dans des monticules en forme de
pyramide. La chaleur produite tue la plupart des bactéries.
Compostage en andains |
D’autres fermiers
procèdent plutôt par compostage en andains. Ils placent le fumier en longues
rangées qu’ils retournent et mélangent régulièrement, ce qui permet d’atteindre
des températures allant jusqu'à 71 °C.
Les chercheurs ont conclu qu’en
raison de la plus haute température atteinte, cette dernière méthode était plus
efficace pour se débarrasser des bactéries et détruire l'ADN associé à la
résistance aux antibiotiques.
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