lundi 12 janvier 2015

LE BEURRE ET L'ARGENT DU BEURRE


On n’arrête pas le progrès! Depuis un certain nombre d’années, l’évolution de la génétique bovine québécoise aura permis de faire toutes sortes d’avancées intéressantes. Une étude des agronomes Éric Lepage et Roger Bergeron fait état de certaines de leurs observations sur les tendances des dernières années.



Par exemple, si la Simmental demeure en tête de peloton pour ses aptitudes laitières, les deux races avec le plus faible potentiel (Hereford et Limousin) sont celles qui ont progressé le plus rapidement entre 2000 et 2010. À tel point, que l’écart entre les cinq races majeures du Québec est passé de 18,3 livres à 14 livres entre 2000 et 2010. Il semble donc que les producteurs québécois soient sur la bonne voie.


Comme toujours, rien n'est parfait. Il appert que le processus d’amélioration génétique a aussi quelques effets pervers. Il serait à l’origine de la baisse constatée au niveau du cheptel de race pure. Une perte de diversité dont plusieurs se préoccupent.

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