mercredi 11 février 2015

LES MANGEURS DE TERRE NOIRE


Alors que les secteurs de l’agriculture et de la transformation alimentaire ont donné du travail à près de 200 000 personnes au Québec en 2013 et représenté 5,9 % du PIB de la province, l’Union des producteurs agricoles craint que l’économie rurale ne soit déstructurée par l’achat massif de terres par plusieurs fonds d’investissement privés.



Au Québec, même si 84 % des terres agricoles appartiennent aux agriculteurs, plusieurs s’inquiètent de la perte progressive du contrôle des actifs de production par les agriculteurs et de l’incapacité du Québec à conserver son autonomie alimentaire.

En décembre dernier, lors de son 90e congrès général, l’UPA a souhaité contrer l’accaparement des terres à des fins spéculatives afin de protéger les propriétés agricoles familiales et ne pas mettre en péril leur transfert à la prochaine génération.

Tous ne s’entendent cependant pas sur l’éminence de la menace, sur la nécessité de recourir maintenant à l’intervention du gouvernement provincial et même sur la pertinence d’empêcher les lois du marché de jouer leur rôle.


Ainsi, dans un rapport réalisé par le CIRANO à la demande du MAPAQ, on constate que la plupart des impacts imputés aux investissements dans les terres agricoles ne semblent pas vouloir se matérialiser et qu’ils ne seraient pas nécessairement liés au phénomène d’acquisition des terres.

Visionner le reportage de l’émission La semaine verte sur le sujet.

 

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