Un peu partout dans le monde, les apiculteurs sont aux
prises avec le syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles. Aux États-Unis,
depuis l’hiver 2006/2007
quelque 30,5 % en moyenne des colonies d'abeilles
meurent chaque année. Dans certaines régions de France, la perte du cheptel
est estimée à 100 %.
Chez nous, la Fédération
des apiculteurs du Québec accuse l’Agence de réglementation de la lutte
antiparasitaire de Santé Canada d’inaction devant la menace que pose la
nouvelle génération d’insecticides neurotoxiques qui sont présentement utilisés
massivement dans les grandes cultures. Les éleveurs d’abeille du Québec et de l’Ontario pressent les ministres provinciaux de prendre les mesures nécessaires pour réduire au plus vite la quantité de ces insecticides répandus dans l’environnement.
Si rien n’est fait rapidement, non seulement le sort des abeilles pourrait ne pas devenir plus reluisant que celui des bélugas, mais les prix pour polliniser les cultures vont grimper en flèche et affecter la chaîne alimentaire humaine.
Conscients de l’hécatombe appréhendée, des chercheurs de l’Université Harvard (ÉUA) s’activent à mettre au point des microdrones qui pourraient venir à la rescousse des abeilles qui peinent à polliniser les champs.
Si rien n’est fait rapidement, non seulement le sort des abeilles pourrait ne pas devenir plus reluisant que celui des bélugas, mais les prix pour polliniser les cultures vont grimper en flèche et affecter la chaîne alimentaire humaine.
Conscients de l’hécatombe appréhendée, des chercheurs de l’Université Harvard (ÉUA) s’activent à mettre au point des microdrones qui pourraient venir à la rescousse des abeilles qui peinent à polliniser les champs.
Les robobees s'en viennent? |
De leur côté, des scientifiques de l’Université Sheffield (RU) butinent sans relâche sur les mécanismes du cerveau des insectes pollinisateurs. Ils espèrent ainsi pouvoir les implanter dans un robot sous la forme d'un langage informatique.
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