Jamais la volatilité des prix états-uniens du maïs et du soja à terme n’aura aussi bien été qualifiée. C’est en raison de la vague de grippe aviaire dont la souche mortelle a été détectée dans près du quart des états du pays de l’Oncle Sam que ces denrées à terme ont récemment piqué du nez et perdu des plumes.
Dans un seul établissement de ponte de l’Iowa, pas moins de 5,3 millions d’oiseaux ont été frappés de l’influenza aviaire. Il n’en fallait pas plus pour déclarer l’état d’urgence et semer l’inquiétude des marchés.
Comment expliquer le lien entre des oiseaux malades et la dégringolade des cours de ces produits agricoles?
C’est simple. Dès que des volatiles toussent dans un pays, toute
une ribambelle d’états ferme leurs portes à l’importation des
œufs et des oiseaux de la zone affectée par la maladie. En résulte une la
réduction de la demande de ces produits américains qui entraîne une diminution de la
quantité de maïs et de soja nécessaire pour nourrir ces animaux devenus
subitement moins nombreux. Confrontée à un surplus de grain, l’industrie voit les prix du maïs et du soja chuter.
Les
coqs n’ont pas fini de s'égosiller sur les marchés de Chicago.
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